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Arbois VS The Big Apple

26 février 2010

23 Février. 160ème jour.

Un dimanche provençal à Manhattan. Oui vous avez bien lu. Ce weekenrock_nuitd était mon dernier weekend à Manhattan, j'ai du dire au-revoir. Mais on a décidé de rester amis. Et pour l'occasion, tous les New Yorkais sont sortis de leurs immeubles. Bon d'accord, c'était surtout pour apprécier les premiers airs de printemps et se prélasser au soleil, mais c'était sympa. Un peu tout Manhattan y a mis du sien pour que ce dernier dimanche à la Big Apple me fasse sacrément plaisir. J'ai même été demandée en mariage par un sans-abris (sans dent non plus, accessoirement...), il pensait que je le suivais.

Bref, c'était donc comme un premier jour de printemps, y'avait même un marché avec des fruits et légumes qui sentaient bon, pour une fois, et du fromage, du miel, du pain, des confitures... c'était la campagne quoi !C'est un peu la foire d'antan. C'était un peu de chez nous mais au milieu de New York. On a même eu droit au « je suis le meilleur jumper de New York », en pleine rue. On entendait même pas les klaxons, comme si c'était une journée à thème « belle journée, alors shut up et enjoy ». Y'avait une foule pas possible à Union Square, les nanas faisaient du shopping, y'avait des chaussures pas chers ce jour là, les skateurs faisaient les malins, les vieux se marraient, montraient leur dentier, les gosses courraient partout, c'était un défilé de poussette. Oui y'avait vraiment du monde. Les petites jeunes qui se racontent les derniers potins, avec leurs mots d'Américaines, le black qui joue de la guitare au soleil, l'autre du saxo, y'a une une expo en plein dans l'Avenue, normal, pis moi j'ai le soleil dans les yeux et prends des photos pour la postérité, pis parce que je dois avoir des souvenirs sur le papier, au cas où j'oublie. J'ai donné mon dernier dollars pour aujourd'hui. Les écureuils sont revenus ! Ça faisait longtemps... Des rats en costume du dimanche. Et y'a même des tables en terrasse. Personne s'y assoit, fait un peu frais encore, mais c'est juste pour marquer le coup. Les gens ont déserté Starbucks, ils viennent lire et bidouiller leurs ordis à Union Square plutôt. Ils mangent des chips. Ca reste New York, faut bien qu'il y ait deux greluches qui viennent me parler de l'Eglise et qui ont du mal à croire que je crois pas au Paradis et que « laissez-moi tranquille, je verrai bien ce qu'il se passera après ». Alors elles sont parties.

On m'a dit que c'était moi, Alice au pays des merveilles. P't-être bien.

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30 janvier 2010

26 Janvier. 132ème jour.

New York. La ville où les obèses sont prioritaires pour les places assises dans le métro. La ville où les stands de bouffe pullulent sur les trottoirs. La ville où marcher devient si fatigant qu’on vous loue des fauteuils électriques pour faire vos courses. La ville du hamburger évidemment. Je crois qu’il est temps d’en parler. Après presque quatre mois passés ici, je crois que je suis en mesure de dire :

J’ai testé pour vous la nourriture Américaine !

DSC_0077Les Américains ont un problème avec la bouffe. Vous allez me dire « rien de nouveau ». C’est vrai. Mais ça dépasse en fait ce que j’imaginais. Pour moi, ils mangeaient beaucoup de saloperies. Point. Suis-je naïve… Ils vouent en fait un culte à la bouffe (et pas la meilleure, croyez moi !)

Tout d’abord, ne nous voilons pas la face : en effet les hamburgers sont délicieux ! Attention, ne mélangeons pas les torchons et les serviettes : je ne vous parle pas de McDo et autres Burger King (bien qu'ici, le Big Mac ressemble effectivement à la photo qu'ils te montrent), nan, je vous parle du vrai burger, celui du resto ou même du bistro du coin. Celui où la taille du steak vous donne le vertige, où le cheddar est dégoulinant et où le cornichon fait la taille d’une demi-baguette (quoi ? mais non j’exagère pas…hum…). Mais une fois passé la découverte du Burger, il est vrai que les Américains ne sont pas les rois du fourneau. Ni les rois de la cohérence d’ailleurs. Ils se tuent à faire une croix sur des choses comme le pain, le vin, le fromage (bin oui quoi, j’suis Jurassienne !) parce que c’est trop calorique (je ne fais que rapporter leurs paroles) mais ne se disent pas que tout cuire dans l’huile, ajouter de la crème sur le moindre dessert ou boire des cafés qui ressemblent à des pâtisseries tellement y’a du sucre et de la chantilly est un petit peu superflu. En revanche, on peut trouver une quinzaine de magazines différents consacrés aux régimes et programmes de fitness. J’ai pu me rendre compte qu’il y a deux catégories de New Yorkais. Celui qui est disons en sur-poids, ou même carrément gros et mangent des chips dans le métro, comme pour s’occuper les mains, et celui qui a le profil d’un athlète, que tu peux voir aux fenêtres des buildings, trotter sur les tapis électriques des salles de sport dès la sortir du bureau. Pas de juste milieu. Etre gros est devenu banal, être une statue grecque la seule alternative.

Les New Yorkais de manière générale mangent à toute heure. Au cinéma, un seau de pop-corn (nan nan pour le coup, c’est vraiment un seau). Dans la rue, une part de pizza ou un hot dog. Dans le métro, des chips. Un muffin si c’est le matin. Tu vas à la banque ? On t'offre des bonbons. Vers 5h, un burritos (en sortant de l’école ou du boulot). Pendant un spectacle : des M&M’s. Les poubelles sont remplies de canettes de soda. Tu vas prendre le thé à 17h30 dans un bistro, on te demande si tu es là pour le « lunch ». Les fast-foods sont ouverts 24h/24, au cas où tu sois en manque de sucre au milieu de la nuit. Nan mais c'est vrai faut être prévoyant !


Ps : God bless la cancoillotte au vin jaune avec une baguette fraîche.

1 décembre 2009

26 Novembre. 71ème jour.

Aujourd’hui, j’ai testé pour vous :

LE THANKSGIVING A L’AMERICAINE !!

J’arrive à l’instant à la maison après mon dîner de Thanksgiving dans une vraie famille ricaine. DSCN0220

Première réaction ?? beuuuuuh je vais vomiiiir….(burp !)… je vais tenter de noyer tout ça dans un thé… Mieux (bin oui ils ont même pas la petit prune d’après dîner eux…)

Commençons par le début : le terme « dîner » de Thanksgiving. Ca veut dire que c’est le repas du soir hein ? Bon… Mais on m’a invité pour 12h30…mmmm… ? Alors comment ça marche tout ce truc Américain ? Je ne vais pas tarder à le découvrir !!

Je resitue, je suis allé dans la maison inconnue de gens inconnus…

J’achète quelques chocolats, mets une jolie robe et un petit foulard telle la fille de bonne famille Américaine et hop, à la recherche d’un taxi ! Après avoir parlé Espagnol avec le chauffeur pendant un bon moment (ce qui est étrange car tout ce que je sais dire en Espagnol c'est que j'aime la bière…Ce dois être la magie de Thanksgiving !), me voilà à Sleepy Hollow, dans un endroit où ils auraient pu tourner Desperate Housewives sans problème, avec des petites maisons comme dans les films et des petits jardins aux barrières blanches dans lesquels les enfants jouent au ballons…

Le temps de trouver mon chemin jusqu’à la bonne maison (faut toujours que je me perde au moins pendant 2 minutes, c’est la tradition…) et me voilà au beau milieu d’une série Américaine, avec feu dans la cheminée, bougies partout dans le salon, table digne de noël, on fait tourner les photos de mariage…Tout le monde m’accueille, me dit combien la France c’est cool, combien je suis formidable (ce qui n’est pas désagréable, nan, nan…), on me ressert du vin dès que mon verre est vide (souvent), je rencontre des gens supers…

Et je découvre la supercherie : en effet c’est bien un dîner, mais en attendant on mange touuuut l’après-midi pour patienter jusqu’à la dinde… Bretzels, sandwichs, fromage (enfin selon eux), pain (encore selon eux),jambon, une pizza pour le quatre heure ( ?), et ennnsuite…. Le repas ! Oui autour de 6h du soir seulement. De la dinde (évidemment) et un million d’autres plats, pour ensuite arriver au dessert : la fameuse « pumpkin pie », tarte à la citrouille (mauvais, si vous vous posiez la question).

Alors voilà, c’est ça Thanksgiving… Suivi d’une agonie post-festin, une lutte contre le sommeil alors que le papy de la maison te raconte comment c’était la guerre, tandis que tu ne rêves que d’aller te coucher ou au pire aller vomir cette foutue tarte à la citrouille…

On me remercie d’être venue, je remercie d’avoir été invité, on se dit qu’on se revoit bientôt, je me fais inviter pour Noël, et je rentre à la maison. Et nous y voilà. Fallait que je raconte.

Puisque le titre de ce blog est : Arbois VS The Big Apple, je dirais que…Ce Thanksgiving manquait un peu de rillettes et de cancoillotte !

9 novembre 2009

8 Novembre. 53ème jour.

hamburger_bi_reQuelques nouvelles de New York.

Le mois de Novembre est là, et ça sent l'hiver. Central Park perd ses feuilles, il fait nuit tôt. Thanksgiving approche, les trucs de noël sont dans les magasins. Bientôt les lumières de New York City. La patinoire à ouvert au Rockefeller Center, les stands de marrons chauds sont dans les rues, les bouches d'aération crachent leur fumée comme dans les films. Faut que j'achète un parapluie. Bientôt le plus gros jour de soldes de l'année, paraît que les gens y sont cinglés et que faut pas y aller. J'y serai. Et les Américains sont toujours aussi drôles. Leurs "Bacon-cheese Burgers" sont toujours à tomber. Les Yankees jouent, ont gagné la "World Cup" et c'était de la folie dans Manhattan grace à eux. Ca caille. Bloomberg est reparti pour un tour en tant que maire de New York City. La bière semble être coupée à l'eau ici mais je l'aime quand même. Vive le sirop d'érable sur les pancakes aussi. J'aime les brunchs. Y'a des échelles aux façades, pour de vrai, c'est pas que dans Friends ! Par contre pas de Central Perk, et pas de Gunther... Mais plein de magasins de déguisements et ça, ça déchire. Quoi d'autre...hum... les taxis jaunes. Les limousines. Les muffins. Les New Yorkais. Brooklyn ! Harlem aussi. Et c'était Halloween aussi le weekend dernier. Des déguisements trop cools : grappe de raisin, brique de légo, Jacques-Yves Cousteau, Batman, bouteille de ketchup... Je suis sourde à cause du concert d'hier soir. J'ai du vomi sur la chaussure. Je suis allée voir l'Océan et la plage hier. J'ai mangé des sushis. C'est pas ce qu'on a fait de mieux. Je transmets mon abondante connaissance maintenant, je donne des cours. de Français. Williamsburg est un super quartier. La limousine c'est cool. Les chauffeurs de limousine, c'est drôle. Times Square c'est beau. Y'a pas de cancoillotte, ni de vrai pain, ni de vrai vin. Y'a toujours quelqu'un pour venir te parler. Toujours. New York c'est toujours une surprise. C'est fou. J'aime.

23 octobre 2009

Dimanche 18 Octobre. 32ème jour.

Aujourd’hui, déménagement.

Je vais tester pour vous l’American way of life : un appartement à Tarrytown avec une Américaine. Je quitte le campus. Je quitte ma coloc’ Hollandaise et tous les trucs qu’elle bouffe à longueur de journée. Je quitte ma coloc’ Mexicaine et ses faux seins gros comme des obus, ses talons qu’on dirait des échasses, ses amis qui débarquent à 4h du matin en hurlant dans la chambre… Je quitte les gens de la résidence : « Ruban » qui drague devant la porte, Monsieur de la sécurité avec ses tatouages qu’il a fait en prison, les Hispaniques, Angela la rouquine… Je quitte aussi la bouffe du Rita Hall, ou au moins en grande partie, ses dames tellement gracieuse : « next…next…next… » ou encore « What else ? What else ?... »... Quoi d’autre ? hummm… Ah oui je quitte aussi les salles de bain collectives, partagée entre six filles, avec ses touffes de cheveux dans la beignoire, les nanas qui prennent des douches à 3h du mat’ et ça raisonne dans toute la chambre… Je déménage !

Par contre j’en ai une bonne : comment faire rentrer dans une valise qui était déjà plein au départ, toutes les nouvelles affaires accumulées depuis un mois ? Bin oui, pensez-vous !  J’ai quand même fait du shopping ! Pis même juste les conneries, et de la bouffe, et… Bref ! C’est impossible !  Heureusement je n’ai pas à déménager à pied, l’école m’offre le taxi ! Réjouissons-nous ! RDV à 4h devant Lugari Hall. Cool ! Je m’y prends tôt. 15h40 : vais descendre une première valise (oui « une première »). Puis la deuxième. Puis un voyage pour les sacs supplémentaires. Et encore un autre. Moi, mes deux valises, et mes sept sacs supplémentaires on est pile poils à l’heure : 4h devant la porte. Hummm. 4h10 on y est toujours. Hummmm.. 4h20, toujours pas de taxi. Mais pourquoi n’y ais-je pas pensé plus tôt ! Un voyage, même si petit, sans encombre ? Rêve !! Bon, je vais parler à cet abrutit qui était sensé m’appeler un  taxi ! « quoi, le taxi est toujours pas là ? » si, si mec, juste j’aime attendre une demie heure sous la pluie et dans le froid (con, c’ui là !). Bref, au bout d’une heure, me voila dans le taxi. Entre temps il y a eu des histoires avec le mec de la sécurité, des engueulades entre chauffeurs et compagnies de taxi, moulte coups de téléphone, un chinois geek et agaçant, et en tout 9 bagages à charger… Heuuureusement on réussi à atteindre l’immeuble !! Oui, enfin… Immeuble où on nous pose gentiment, moi et mes affaires, devant des escaliers à grimper (toujours sous la pluie) sans bonhomme pour me porter mes valises… je me porte donc volontaire (ouais bon, par obligation…), monte les valises dans l’entrée, découvre de nouveaux escaliers, à descendre cette fois, trouve l’appart’ avec des gens cools dedans. Un bonhomme qui m’emmène mes valises dans une chambre superbe, une dame qui me fait mon lit et m’a acheté des beaux draps tout neufs, qui me fait à manger un truc déééélicieux… et enfin ! Les mots tant attendus et si doux à mon oreille, prononcés dès mon arrivée, raisonnant tels une symphonie… : « tu veux du vin ou une bière ? »

Bon évidemment, j'achève cet article une semaine après alors vous connaissez le problème : les mauvais côtés du truc sont devenus encore plus noirs dans mon souvenir, et les bons côtés sont un peu devenus comme une bande de gens qui me font une haie d’honneur, me jettent des fleurs et chantent « Oh Happy Days » à ma venue… oh aller ! ç’aurait pu arriver !!

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21 octobre 2009

Samedi 17 Octobre, 31ème jour

DSC_0033Ce Samedi (qui marque la fin de mon premier mois ici, soit dit en passant) j’ai décidé de braver le vent et la pluie pour aller à Manhattan. Personne ne voulant venir avec moi voir les quartiers « chelou » de la Big City, me voila partie toute seule. Appareil photo sous le bras, cookies Américains dans le sac, et musique dans les oreilles. Je prends le train avec tous ces ricains, comme si c’était naturel. On longe l’Hudson, on traverse le Bronx, et Harlem… Arrivée à Grand Central. Première étape : le métro New Yorkais. Je m’y perds à chaque fois ! Ce qui fait que je fais toujours quelques rencontres. « Do you need some help ? » heu…Yes carément mec ! Et me voila à un de mes objectifs de la journée : le Lower East Side. Le quartier où sont arrivés tous les immigrés sans un sous… Un quartier sympa, avec des gens partout, et du coup toutes les origines, toutes les langues… Je me dirige assez vite vers mon principal objectif de la journée : East Village. Le quartier Punk, Gothique, anciennement crade, bourré de drogués, où y’a les gens funky et cinglés. Marre des riches de la cinquième Avenue Ils me fatiguent. A peine sortie du métro je me retrouve sur une place toute pourrit, avec des gens bizarres. Niquel. Un petit tour du quartier, pour m’attarder un peu plus sur St Marks Place. Une seule rue. Fascinante. Rien que pour regarder passer les gens. Y’a une bonne dizaine de boutiques de piercings, autant de tatouages, des magasins « destroy », des marchands de Hot Dogs (bin oui !), des magasins où tu peux acheter des trucs inimaginables… y’a tout ! Fin de journée avec un peu de shopping à Soho, un sandwich de chez Starbucks dans le train, accompagné de « madeleines Française » (j’en ris encore…). Et retour au bercaille ! Ce fut une très bonne journée…J’ai rencontré plein de gens aussi, des ricains, et ça c’est chouette… Ce type du métro qui me parlait d’Iggy Pop, qui m’a sorti ses quelques mots de Français, ce vieux punk tout pourrit qui faisait la compta, cette nana qui, en quittant le train, m’a fait des grands coucous comme j’en ai jamais vu , heureuse comme tout,  cette femme qui vendait ses T-shirts des Doors et de Led Zeppelin, tellement sympa…

Je suis arrivée dans ma p'tite piaule en me disant :

J’aime New York et ses New Yorkais !

4 octobre 2009

2 Octobre. 16ème jour.

south_street_philliRien de neuf aujourd’hui. Enfin, 1er Octobre il fait déjà que 4 degrés tôt le matin…Comment sera l’hiver ??

Bon alors, depuis le dernier article j’ai passé un samedi à Philadelphie. Programme : départ 6h45, p’tit-dèj dans le bus et nous voila parti ! ouais bon…une demi-heure de retard plus tard, le bus se pointe, nous on est gelés, et on a la dalle… Le p’tit dèj du bus ? Jamais vu la couleur. Bref. On a fait un p'tit tour d’Harlem pour aller chercher quelqu’un, puis un grand tour de Manhattan pour aller chercher plein d’autres gens, on a vu du pays… Après cet énorme détour, let’s go to Philadelphia ! Un tour en bus dans la ville, avec quelques arrêts photos, un vrai truc de touristes quoi ! Ouais enfin, dès le deuxième arrêt j’ai préféré courir m’acheter des M&M’s pour mon p’tit dèj. Grand luxe quoi ! Visite de la ville, avec tous ses endroits historiques. Un exemple ? Le musée d’art de Philadelphie. Pour son architecture ? Bin nan, parce que c’est les marches que monte Rocky dans le film ! Evidemment ! Bin quoi ?

Bon okay, on enchaîne avec la spécialité de Philadelphie : le cheesesteak. En gros, du pain, de la viande, une énooorme quantité de fromage et des oignons. Toujours softs ces Ricains ! Visite de l’« Independance Hall », où a été signée la déclaration d’Indépendance des Etats-Unis. C’est un évènement évidemment majeur de l’Histoire de Philadelphie. Mais du coup, les drapeaux Américains poussent comme des champignons dans la ville, et tout le monde à son T-shirt de « Philly »… On passe évidemment par la case shopping de Philadelphie. Je choisi le quartier un peu moins « tout le monde est beau et fier de son pays ». J’atterris donc à South Street. Quartier des bars et des clubs de musique (surtout dans les années 70), qui réunit hippies, punks, ivrognes, gothiques, gens bizarres en tous genres… Magasins de Chinois qui vendent des faux Dior et compagnie, fausse fête de la bière Allemande (énorme !), magasins de T-shirts en tout genre à 1$, magasins érotiques partout, tatoueurs/perceurs…

Voila. Journée à Philadelphie. Du coup retour dans le bus, re-détour par Manhattan (avec vue magnifique sur la ville by night), pas re-détour à Harlem (on a du oublier la dame à Philadelphie…). Bouchons. Arrivée au campus. Raté l'heure du repas. Ce sera un cookie. Et quelques chips. Pouah...

24 septembre 2009

23 Septembre. 7ème jour.

taxiOn est Mercredi. J’ai commencé les cours depuis trois jours, mais ne parlons pas de ça. Je pensais passer les premiers jours ici à me dire « mais pourquoiiii je suis venue lààà !?? » mais en fait j’ai même pas eu le temps. J’ai rencontré deux Françaises ici. Original. Mais ça aide les premiers jours quand même. On décide de partir visiter Manhattan.

Chouette, samedi matin nous voila dans le train direction la grosse pomme, arrivée à Grand Central Station (voir photos), qui est assez impressionnante. Evidemment, drapeaux américains partout. Faut pas déconner, c’est l’Amérique ! Bon, je dois dire que j’ai fait les classiques, hein, mais c’était tellement énorme pour moi que je dois raconter. On commence par la cinquième avenue. Si célèbre. Ca sent la tune à plein nez. Magasin « Tiffany and Co », Mercedès-benz-Manhattan, Ferrari (tout simplement), tous les magasins des grands couturiers et j’en passe un paquet. Je préfère donc après tout ça aller pique-niquer à Central park. Quoi de plus naturel. Hamburger et petite salade. Central Park c’est juste un truc de dingue ! Y’a tout : tout genre de gens, tout genre de trucs à faire, tout genre de paysages… On trouve alors des gens qu’une des filles connaît. Ils nous invitent à dormir dans leur hôtel. Soite. Ma troisième nuit dans l’état de New York sera donc au beau milieu de Manhattan. De fil en aiguille on se retrouve à Broadway, on va dans un Music-hall voir « Chicago » version comédie musicale, puis manger à Times Square. Times Square de nuit, c’est un truc de taré. C’est là qu’on peut parler de New York comme la ville qui ne dort jamais. Ca mange, ça boit, ça fait la fête, ça gueule, ça bosse, ça visite… Après une bonne soirée, direction l’hôtel. Un ancien squat devenu propre (ou à peu près). Des tags plein les murs, des concepts assez étranges, des trucs glauques et chelous. J’ai adoré quoi ! Réveil difficile, pieds en compote, mais on enchaîne avec un brunch à Greenwich Village, pis Washington Square, à côté de l’université de New York. Puis Soho. Puis Chinatown (des chinois partout haha). Puis taxi jaune, retour à la gare, et à Tarrytown. Parce qu’il faut s’arrêter à un moment (ici : quand on sent plus ses pieds).

Weekend assez complet dirons-nous !

Anecdotes :

Sachez que vous êtes tous sur le mur de ma chambre, devenu une vraie expo photo. Z’êtes à New York avec moi.

Autre anecdote : J’ai laissé mon ordi à l’heure Française, pour savoir où vous, vous en étiez. Sauf que du coup j’ai passé deux heures à croire qu’on était 4h de l’aprèm. Il était en fait 10h du matin. Paumée.

Sinon mon sevrage de bières se passe bien. Mais c’est moins drôle.

21 septembre 2009

18 Septembre. 2ème jour

P1060297Mes colocs sont arrivées dans la nuit, une hollandaise et une mexicaine.

La première est tout de suite venue se présenter à moi, en me tendant la main. Je dormais. Je crois que mon mot de bienvenue fut « Groummphriane ». Bon début. Très accueillant.

Ai testé le self aujourd’hui. Navrée mais en fait j’ai des chances de ne pas revenir obèse. Oui c’est très Américain, oui y’a beauuucoup de trucs immondes et gras, mais y’a aussi des trucs cools. Bagels à la confiture, pain perdu au sirop d’érable, muffins… Après y’a évidemment les donuts dégoulinants, les cocas et autres sodas à volonté à toute heure du jour et de la nuit, des seaux de beurre de cacahuète, etc. Midi et soir, dans le choix du repas on retrouve pizzas, hamburgers et hot dogs.

Au fait : ooooh que oui, les Américains sont des gros sacs suintant la graisse et accros au sucre. Miam.

Sinon quoi d’autre…  Journée plutôt positive, gens sympas. On a bien ri.

Première visite de Tarrytown, petite ville très Américaine où se trouve mon campus. Quartiers plutôt riches. Ca sent l’Amérique (= la friture), c’est plein de grosses voitures, de grosses tout court, et…oh !!! j’y ai trouvé du comté ! si, si ! avec de la baguette même ! Et y’avait une méga teuf au bord de la  rivière. C’est pour dire que Tarrytown me semble tout à fait sympathique.

(Je ne comprend rien à ce que me dit cette foutue coloc’ mexicaine…)

21 septembre 2009

17 Septembre. 1er jour : le départ

Pas si simple finalement. Mais fallait bien que je flippe un peu à l’idée du départ (autrement dit de l’au revoir) et qu’on m’emmerde un p’tit peu à l’aéroport. Oui parce que petit rappel de mes précédents voyages :

-         Départ pour York, Angleterre : plus de carte d’identité 5min avant le départ

-         Retour du premier voyage à Londres : j’attend le bus à l’arrêt qu’on m’a indiqué. Seul arrêt actuellement en travaux. Dois courir dans les rues de Londres avec ma valise plus lourde que moi si je veux rentrer chez moi. Ai failli y perdre un poumon et me faire écraser comme dix-huit fois

-         Départ pour le deuxième voyage à Londres : arrêtée par les douanes… à deux doigts de rater le train

J’en passe…

Tout ça pour dire que je savais que ce ne serait pas si simple. Après des adieux larmoyants à la famille, je prends mes affaires pour la fouille permettant d’accéder à ma porte d’embarquement. Annonce qui résonne dans tout l’aéroport «  Mademoiselle Oriane DUBOZ est demandée de rejoindre sa porte d’embarquement…blablabla » Autrement dit ? « bouge tes fesses on attend plus que toi greluche ! »… Bon, bien reçu, me voila donc entrain de doubler des dizaines de personnes (tout ça parce que je pensais avoir le temps de prendre un p’tit dej’ avant…), je pose mon sac et mon « bagage à main » comme y disent sur le tapis roulant. J’ai eu beau dire à cette dame « j’suis à la bourre », elle m’a fait sortir mes affaires une par une, pour finir par une fouille manuelle de mes affaires (pute…). Soite, de plus en plus à la bourre, je range mes affaires, évidemment mon sac ne veut plus fermer, je cours à la porte d’embarquement, elle bien fermée. Bon. Que faire ?

Moi à un monsieur visiblement idiot : « monsieur ma porte est fermée » Lui «ah bin oui » moi « bin faut la rouvrir » lui « z’êtes sur que c’était là ? Ils ont du changer la porte d’embarquement je crois… » tsssss... What else ?

Sprint jusqu’à une dame qui me dit que effectivement  ils ont changé d’endroit, c’est plus ici. Hum. Je leur rappelle qu’ils viennent de m’appeler pour que je me dépêche ?

Deuxième sprint jusqu’à ce fameux nouvel endroit. J’y suis. A temps. YESSSS !

Une bonne chose de faite (oui enfin reste toujours le changement à Paris…)

Passons l’épisode des voisins dans l’avion qui s’avèrent sympathique jusqu’à ce que le mec insulte sa meuf, lui dise en gros qu’elle est bête à bouffer du foin et que celle-ci se mette à pleurer (suis vraiment à l’aise).

Génial, arrivée à Paris je trouve ma correspondance tout de suite, avec même de l’avance. C’est t’y pas beau ? Ah bin oui mais faut repasser par une fouille. « enlevez votre blouson. Enlevez vos bottes aussi. Et votre sac. » (tout ça avec l’air suspicieux). Bon j’arrive au bout. Re-re-tout ranger. Encore une troisième fouille, même bordel, avec un détecteur de métal, une nouveauté tiens !

Heureusement, j’ai fini par prendre cet avion, passer un bon voyage à côté d’une New Yorkaise, en goûtant (enfin) aux fameux talents culinaires de Monsieur Air France.

Une dame très sympa qui m’attend à l’arrivée, un bus qui m’emmène au campus mais en passant d’abord par une vue imprenable de Manhattan en plein coucher de soleil, musique dans les oreilles... On croise des limousines, taxis jaunes, Américains en tout genre…

C’est parti.

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  • Départ : Mesnay. Les vignes. La campagne. Les vaches. Le 33. Boire des bières en terrasse. Arrivée : New York. Big city life. La ville qui ne dort jamais. The big apple. Six mois. Fallait bien que je vous raconte !
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