17 Septembre. 1er jour : le départ
Pas si simple finalement. Mais fallait bien que je flippe un peu à l’idée du départ (autrement dit de l’au revoir) et qu’on m’emmerde un p’tit peu à l’aéroport. Oui parce que petit rappel de mes précédents voyages :
- Départ pour York, Angleterre : plus de carte d’identité 5min avant le départ
- Retour du premier voyage à Londres : j’attend le bus à l’arrêt qu’on m’a indiqué. Seul arrêt actuellement en travaux. Dois courir dans les rues de Londres avec ma valise plus lourde que moi si je veux rentrer chez moi. Ai failli y perdre un poumon et me faire écraser comme dix-huit fois
- Départ pour le deuxième voyage à Londres : arrêtée par les douanes… à deux doigts de rater le train
J’en passe…
Tout ça pour dire que je savais que ce ne serait pas si simple. Après des adieux larmoyants à la famille, je prends mes affaires pour la fouille permettant d’accéder à ma porte d’embarquement. Annonce qui résonne dans tout l’aéroport « Mademoiselle Oriane DUBOZ est demandée de rejoindre sa porte d’embarquement…blablabla » Autrement dit ? « bouge tes fesses on attend plus que toi greluche ! »… Bon, bien reçu, me voila donc entrain de doubler des dizaines de personnes (tout ça parce que je pensais avoir le temps de prendre un p’tit dej’ avant…), je pose mon sac et mon « bagage à main » comme y disent sur le tapis roulant. J’ai eu beau dire à cette dame « j’suis à la bourre », elle m’a fait sortir mes affaires une par une, pour finir par une fouille manuelle de mes affaires (pute…). Soite, de plus en plus à la bourre, je range mes affaires, évidemment mon sac ne veut plus fermer, je cours à la porte d’embarquement, elle bien fermée. Bon. Que faire ?
Moi à un monsieur visiblement idiot : « monsieur ma porte est fermée » Lui «ah bin oui » moi « bin faut la rouvrir » lui « z’êtes sur que c’était là ? Ils ont du changer la porte d’embarquement je crois… » tsssss... What else ?
Sprint jusqu’à une dame qui me dit que effectivement ils ont changé d’endroit, c’est plus ici. Hum. Je leur rappelle qu’ils viennent de m’appeler pour que je me dépêche ?
Deuxième sprint jusqu’à ce fameux nouvel endroit. J’y suis. A temps. YESSSS !
Une bonne chose de faite (oui enfin reste toujours le changement à Paris…)
Passons l’épisode des voisins dans l’avion qui s’avèrent sympathique jusqu’à ce que le mec insulte sa meuf, lui dise en gros qu’elle est bête à bouffer du foin et que celle-ci se mette à pleurer (suis vraiment à l’aise).
Génial, arrivée à Paris je trouve ma correspondance tout de suite, avec même de l’avance. C’est t’y pas beau ? Ah bin oui mais faut repasser par une fouille. « enlevez votre blouson. Enlevez vos bottes aussi. Et votre sac. » (tout ça avec l’air suspicieux). Bon j’arrive au bout. Re-re-tout ranger. Encore une troisième fouille, même bordel, avec un détecteur de métal, une nouveauté tiens !
Heureusement, j’ai fini par prendre cet avion, passer un bon voyage à côté d’une New Yorkaise, en goûtant (enfin) aux fameux talents culinaires de Monsieur Air France.
Une dame très sympa qui m’attend à l’arrivée, un bus qui m’emmène au campus mais en passant d’abord par une vue imprenable de Manhattan en plein coucher de soleil, musique dans les oreilles... On croise des limousines, taxis jaunes, Américains en tout genre…
C’est parti.